Mûrier
(Rubus fruticosus)
| ***** - ***
-25°C (-10/-15/-20°C selon d'autres sources)
C'est un (sous-)arbrisseau vivace, plus ou moins épineux, dont la hauteur varie de 1 à 7m, très commun dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible : le m ...
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Mûrier
C'est un (sous-)arbrisseau vivace, plus ou moins épineux, dont la hauteur varie de 1 à 7m, très commun dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible : le mûron ou mûre ;
Il est parfois appelée mûrier des haies, mûrier sauvage ou ronce ligneuse.
Classification
- Classique : en haut de l\'écran, sous le coeur.
- Phylogénétique :
- Clade 4 : Angiospermes ;
- Clade 3 : Dicotylédones_vraies ;
- Clade 2 : Rosidées ;
- Clade 1 : Fabidées ;
- Ordre APN : Rosales ;
- Famille APN : Rosaceae ;
Illustration : cet arbre phylogénétique des plantes montre les principaux clades et groupes traditionnels (monophylétiques en noir et paraphylétiques en bleu).
Dénominations
✖- Nom botanique : Rubus fruticosus L. (1753)
- Synonymes français : mûre, mûre commune (ou ronce, ronce commune, mûre sauvage, ronce des bois, ronce des haies, mûrier des haies, mûrier sauvage, ronce ligneuse) et mûre cultivée (ou mûre sans épines), aronce, mûrier de renard, catimuron
- Synonymes : See Lazarides referenc
- Noms anglais et locaux : European blackberry
Description et culture
✖Description :
C'est un (sous-)arbrisseau vivace, plus ou moins épineux, dont la hauteur varie de 1 à 7m, très commun dans les régions tempérées, qui produit un fruit comestible : le mûron ou mûre ;
Il est parfois appelée mûrier des haies, mûrier sauvage ou ronce ligneuse.
Culture (résumé) :
Plantation tous les mètres carrés, en automne ou de la fin de l'hiver jusqu'au début du printemps (en dehors des périodes de gel) ; prévoir palissage.
Multiplication :
Sa souche ligneuse produit chaque année des rejets, appelés turions, sarments (le terme scientifique de primocanne est également utilisé). Ces tiges aériennes bisannuelles (plus rarement vivaces) et feuillées, de 3 à 4 m de longueur (pouvant atteindre dix mètres) sont d'abord dressées puis, à la fin de la première année, se recourbent. Lorsque leur extrémité apicale rejoint le sol (géotropisme positif), elles s'enracinent par marcottage, puis développent la seconde année, à partir de bourgeons axillaires, des tiges florifères (appelées aussi floricannes) qui colonisent rapidement le terrain pour former des fourrés impénétrables appelés ronciers. Ces jeunes pousses fleurissent au cours de la deuxième année, se lignifient et meurent après la fructification. La plante peut également se reproduire par bouturage et drageonnage (en moyenne 3 drageons/m2) {{{wiki .
- dont infos de "FOOD PLANTS INTERNATIONAL" :
Description :
Un arbuste tentaculaire. Il continue de croître d'année en année. Il atteint une hauteur de 0,9 à 1,8 m et une largeur de 3 à 8 m. Il se propage par de longues cannes ligneuses. Ceux-ci sont armés de piquants crochus. Certaines plantes peuvent être sans épines. Les feuilles sont composées de 3 à 5 folioles. Ceux-ci sont ovales ou arrondis. Ils ont des dents le long du bord. La surface supérieure est verte et la surface inférieure est plus claire et grisâtre. Les tiges des feuilles sont courtes et épineuses. Les fleurs sont blanches ou rose pâle. Ils se produisent en grappes. Le fruit est composé de petits fruits sur un noyau moelleux. Ils sont en grappes aux extrémités des branches{{{0(+x) (traduction automatique).
Original : A sprawling shrub. It keeps growing from year to year. It grows 0.9-1.8 m high and spreads 3-8 m wide. It spreads by long woody canes. These are armed with hooked prickles. Some plants can be thornless. The leaves are made up of 3-5 leaflets. These are oval or rounded. They have teeth along the edge. The upper surface is green and the lower surface is lighter and greyish. The leaf stalks are short and spiny. The flowers are white or pale pink. They occur in clusters. The fruit is made up of small fruitlets on a pithy core. They are in clusters at the ends of branches{{{0(+x).
Culture :
Les plantes peuvent être cultivées à partir de graines, de racines ou de boutures{{{0(+x) (traduction automatique).
Original : Plants can be grown from seed, roots, or cuttings{{{0(+x).
Ce tableau est donné à titre indicatif et plutôt en fonction d'un climat - tempéré - océanique (bien que les marges soient assez larges et celui-ci changeant, notamment à cause du réchauffement). Dans le doute, préférez/privilégiez la/les période(s) (mois) située(s) au milieu de chaque phase (semis sous abri, semis en plein-e air/terre, repiquage/plantation...), hors gelées et selon la lune de préférence.
À noter également que, si les conditions requises sont adéquates (ensoleillement, chaleur, humidité, ventilation...), il est possible de cultiver (et donc récolter) la plupart des plantes durant toute l'année (dans une véranda, une serre chauffée ou même une maison bioclimatique par exemple) et de rendre ainsi "vivaces" (faire perdurer/pérenniser d'une année sur l'autre) certaines d'entre elles généralement cultivées comme annuelles sous nos latitudes. Bien sûr cela doit être réalisé dans le plus grand respect de l'environnement.
Consommation (rapports de comestibilité, parties utilisables et usages alimentaires correspondants)
✖Les fruits (mûres ou mûrons), sont consommés crus (seuls ou dans des salades de fruits, jus...) ou cuits (en tartes, sirops, sorbets, gelées, confitures...) ;
les jeunes pousses, les bourgeons et les pétales de fleurs sont comestibles crus (décoration de salades de légumes ou de fruits...).
Détails : Feuille (jeunes et/ou tendres/molles : fraîches (crues 1µ/cuitesµ1 ) ou séchées (tisanes 1 ) ; matures : tisanes 1µ) , fruit (mûres) 1 et fleur 1 comestibles.
Jeunes ou très jeunes feuilles crues/cuites (ex. : en salades ou comme potherbe) et/ou aromatisantes, ou utilisées en tisanes {{{(dp*)(1) .
Les bourgeons (à la saveur fruitée et tanisée) et les pétales de fleurs sont comestibles crus (ajoutées aux salades de légumes ou de fruits pour les décorer), de même que les jeunes pousses de l'année, appelées turions, qui ont une saveur de noisette ou noix de coco, avec une note de framboise. Les feuilles et les tiges plus âgées deviennent plus riches en tanins et plus astringentes. On peut ainsi les faire cuire à plusieurs eaux pour les cuisiner ou les faire sécher et fermenter pour en faire une infusion au goût de framboise ou de thé noir. Dans l'Orléanais, on prépare un vin de pousses de ronce.
Leurs fruits, les mûres ou mûrons, très riches en différentes formes de vitamine B (sauf B12) et vitamine C (36 mg/100 g), sont consommés crus, seuls ou dans des salades de fruits, ou cuits en tartes, sirops, sorbets, gelées et confitures. Ils se congèlent bien. Leur fermentation donne une boisson alcoolisée, la crème de mûre, à la base de variante de kir, un vin de mûre et du vinaigre ou des liqueurs aromatisées à la mûre.
Les fruits de toutes les autres espèces sont eux aussi comestibles. Leur composition varie dans de fortes proportions. « Elles contiennent en moyenne 85% d'eau, 4 à 7% de sucre (dextrose et lévulose, des traces de saccharose), un peu d'acides succinique, malique, oxalique, citrique, salicylique, un peu d'inosite, de la gomme, de la pectine? Les noyaux ou pépins donnent environ 13 % d'huile grasse composée surtout d'oléine et de linoléine » {{{wiki .
Partie testée :
spp - fruit{{{0(+x) (traduction automatique). Original : spp - fruit{{{0(+x)Taux d'humidité | Énergie (kj) | Énergie (kcal) | Protéines (g) |
---|---|---|---|
85.6 | 218 | 52 | 0.7 |
Pro- vitamines A (µg) |
Vitamines C (mg) | Fer (mg) | Zinc (mg) |
16 | 210 | 0.6 | 0.3 |
Risques et précautions à prendre
✖La cueillette des mûres est déconseillée près des bords de route ou des zones de culture conventionnelle, car elles sont susceptibles d'être contaminées par des pesticides ou par des métaux lourds (mercure, cadmium, plomb des échappements de moteur, source de pollution repérées dès les années 1970).
Une croyance populaire au Royaume-Uni veut qu'après la fête des Archanges (29 septembre) ou une date ultérieure selon les régions, ces fruits ne soient pas cueillis, le diable ayant craché dessus, ce qui les rend inconsommables. Cette superstition fait probablement référence à la pourriture grise des fruits (Botrytis cinerea) qui se développe par temps pluvieux durable en arrière-saison.
{{{wiki .
Usages médicinaux
✖La ronce est une plante médicinale « très appréciée dans l'Antiquité pour son action astringente, antidiarrhéique et antihémorragique » : Pline l'Ancien la vante pour ses vertus anti-inflammatoires de l'intestin et de la bouche, décrit un sirop à base de mûre de ronce (le panchrestos, littéralement « bon à tous maux »).
Ses vertus sont également reconnues au Moyen Âge comme les mentionne l'école de médecine de Salerne, Hildegarde de Bingen au XIIe siècle qui la préconise contre les hémorragies du fondement. Dans l'esprit de la pensée magique médiévale reposant sur la théorie des signatures (plaies sur la peau analogues à la piqûre des aiguillons), la ronce est réputée retirer les affections de peau en rampant sous ses arceaux et être le meilleur antidote des morsures de serpents. Dans l'occident médiéval, elle a également une action ambivalente : les mûres sont accusées « de nuire à la santé, d'engendrer des maux de tête et de la fièvre », et cette mauvaise réputation se rencontre encore aujourd'hui dans son surnom de « ronce de renard », cet animal qui « cueille » les fruits et les souille facilement de ses déjections.
Les botanistes du XVIe siècle (Fuchs, Dodoens) reconnaissent également ses vertus médicinales. Elle est dite à bon droit, au même titre que les roses et les épervières, « la croix des botanistes », les anciens voyant en elle une panacée pour guérir presque toutes les maladies.
Grâce à leur richesse en tanins astringents, les feuilles séchées et les jeunes pousses fermentées sont utilisées en gargarismes détersifs, en tisanes, pour soigner les angines. Elles apportent également de la vitamine C {{{wiki
Galerie(s)
✖Par Miller [Mueller, Müller], J.S., Borckhausen, M.B., Illustratio systematis sexualis Linnaei [folio (German) edition] (1804) Ill. Syst. Sex. Linn., via plantillustrations
✖
Par inconnu (domaine public), via pxfuel
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Par Pierre-Joseph Redouté, Traité des Arbres et Arbustes que l?on cultive en France en pleine terre (1801?1819), via rawpixel
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Par ekenitr, via flickr
✖
Autres infos
✖dont infos de "FOOD PLANTS INTERNATIONAL" :
Distribution :
C'est une plante tempérée. Il convient aux zones à fortes précipitations. Dans les jardins botaniques de Hobart. Il convient aux zones de rusticité 4-7. Herbier de Tasmanie{{{0(+x) (traduction automatique).
Original : It is a temperate plant. It suits high rainfall areas. In Hobart Botanical gardens. It suits hardiness zones 4-7. Tasmania Herbarium{{{0(+x).
Localisation :
Afrique, Asie, Australie, Autriche, Balkans, Bosnie, Grande-Bretagne, Caucase, Croatie, Eswatini, Europe, Géorgie, Grèce, Himalaya, Hongrie, Inde, Italie, Kosovo, Lituanie, Île Norfolk, Inde du Nord-Ouest, Pakistan, Roumanie, Afrique du Sud , Afrique australe, Swaziland, Suède, Tasmanie, Ukraine, USA{{{0(+x) (traduction automatique).
Original : Africa, Asia, Australia, Austria, Balkans, Bosnia, Britain, Caucasus, Croatia, Eswatini, Europe, Georgia, Greece, Himalayas, Hungary, India, Italy, Kosovo, Lithuania, Norfolk Island, NW India, Pakistan, Romania, South Africa, Southern Africa, Swaziland, Sweden, Tasmania, Ukraine, USA{{{0(+x).
Notes :
Il existe environ 250 espèces de Rubus{{{0(+x) (traduction automatique).
Original : There are about 250 Rubus species{{{0(+x).
Rusticité (résistance face au froid/gel, climat)
✖-25°C (-10/-15/-20°C selon d'autres sources)
Liens, sources et/ou références
✖Sources et/ou références :
5"Plants For A Future" (en anglais) ;
dont classification : "The Plant List" (en anglais) ;
dont livres et bases de données : 1Plantes sauvages comestibles (livre pages 134 et 135, par S.G. Fleischhauer, J. Guthmann et R. Spiegelberger) ;
Herbier gourmand (de Marc Veyrat et François Couplan, éditions Hachette, 1997) / détails du livre ; Plantes sauvages comestibles (de S.G. Fleischhauer, J. Guthmann et R. Spiegelberger, éditions Ulmer, 2012) / détails du livre ; Sauvages & comestibles - herbes, fleurs et petites salades (de Marie-Claude Paume, éditions EDISUB, 2011) / détails du livre ; Le Truffaut du Potager (collectif, éditions Larousse, 2010) / détails du livre ; PM
Recherche de/pour :
- "Rubus fruticosus" sur Google (pages et
images) ;
INPI (en anglais) ;
TROPICOS (en anglais) ;
Tela Botanica ;
Pl@ntNet ;
Pl@ntUse ;
- "Murier" sur Google (pages, images et recettes) ;
- "Rubus fruticosus" sur Google (pages et
images) ;
INPI (en anglais) ;
TROPICOS (en anglais) ;
Tela Botanica ;
Pl@ntNet ;
Pl@ntUse ;
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