Il existe plus de 30 000 espèces de plantes comestibles dans le monde (et plus de 250 000 variétés, cultivars...),
mais moins de 20 d'entre elles fournissent, désormais, 95% de notre alimentation
(
les 3/4 de celle-ci reposent sur 12 d’entre elles) ;
En trente ans le nombre de jours de gel a diminué d'environ 30% en France,
avec une accélération durant les dix dernières années (~~2010-2020) et
des records en 2014 et 2020 ;
Durant cette période, le minima absolu annuel a augmenté d'environ 7 à 10°C*
(cf.
Liste de plantes qui se pérennisent) ;
On peut dire que nous avons réussi à stabiliser le
Jour du dépassement durant cette même période, MAIS À QUEL NIVEAU ?
Chaque année l'être humain consomme presque
deux fois plus que ce que la Terre peut re-produire durant ce lapse de temps.
De plus, en 2022,
ce record désolant a de nouveau été atteint (ou presque),
de même que celui de
l'année la plus chaude jamais enregistrée en France,
et 2023 est en passe de l'être
au niveau mondial.
*Relevés réalisés à partir de 2007-2008 (Bretagne).
À noter que l'on parle beaucoup de l'augmentation des températures moyennes
et records mais très peu de celle de ces minimas, pourtant à l'origine de la
fonte des glaces
notamment (et donc de l'accélération du
réchauffement/dérèglement climatique) mais également de la disparition progressive de la neige et du gel (ainsi que leurs bienfaits) dans bon nombre de régions.
Ceci dit, même si tous nos efforts pour réduire notre impact/empreinte négatif-ve (sur-consommation, notamment énergétique,
pollution, etc...) sur la planète ne nous permettent pas (encore ?) de reculer drastiquement ce jour du dépassement (et donc
ses conséquences sur l'environnement, le climat, etc...), il y a toujours de l'espoir (peut-être même plus que jamais) car
d'autres possibilités s'offrent à nous : en effet, la covid nous a permis de démontrer que nous pouvions, parallèlement,
diminuer notre activité humaine (confinement, télétravail...), et/ou ses effets néfastes, à court terme, de sorte à influer
plutôt significativement sur cette date,
en la faisant reculer de trois semaines en 2020, ce qui n'était jamais arrivé auparavant ; et nos efforts particuliers
durant l'hiver dernier (2022-23), et/ou depuis, nous ont alors tout de même fait de nouveau reculer ce jour, de près d'une
semaine (cinq jours) cette année, grâce, donc, à la poursuite du télétravail, aux modérations de chauffage, de carburant,
et d'énergie-s en
général, et toutes les mesures prises - et appliquées - dans ce sens, dans ce but, par acquis de conscience mais également
souci d'économie-s (à cause de l'inflation liée aux énergies non renouvelables notamment, et pas pour une tierce raison
comme cette épidémie cette fois-ci) ; choses qui ont sans doute aussi
contribué au retour des gelées (re-diminution du minima absolu annuel, de l'ordre de 2 à 3°C, depuis le début de
cette nouvelle décennie), ce qui tend à faire penser que ces efforts sont payants malgré tout, au moins à court terme
(d'une année sur l'autre), au niveau des minimas et maximas...
Mais cela pourra-t-il suffir à réduire (voire ne serait-ce
que ralentir) l'augmentation de la moyennes annuelle ? En sachant que ces 5 jours de "gagnés", sur ces 157 de trop, correspondant au
dépassement, ne représent que 3% de celui-ci... Sans compter
l'effet "boule de neige"
exponentiel (?!) dû à la continuité de cette situation (ou à son renouvellement chaque année), et (celle de) ses dommages
"collatéraux"...
Et si nous devions choisir entre vivre sur un terrain ("petit" paradis) d'1,5ha (15 000m²), par personne, de ce que nous apporte la nature,
ou comme aujourd'hui (dans les pays riches et/ou développés, tels que la France) mais en faisant beaucoup, beaucoup plus d'efforts encore ?
Faut-il toujours privilégier l'emploi (et notre mode de vie actuel, basé sur celui-ci), qui tend à nous faire
sur-produire, consommer, gaspiller et polluer...?
Peut-on même encore imaginer que ce soit possible de réduire suffisamment notre impact en continuant
de (pousser à) produire et consommer à outrance, tant de surplus... Superflu ? Ou...
Faut-il profiter de cette r-évolution mondiale et de notre "pouvoir collonial" (et/ou puissance économique issue de celui-ci) pour montrer un autre exemple (de développement... durable et/ou renouvelable) ?
Un "autre monde" se re-dessine, en parallèle...
Une société axée sur un mode de vie altenatif (plus) minimaliste, focalisée sur l'essentiel, immatériel... Inestimable...
Et en abondance.
Plus proche de la nature, du vivant...
Plus respecteuse, plus généreuse, plus bienveillante...
Plus aimante. Plus humaine ?
À nous de "l'imposer" en ce système, de sorte à ce que le non lucratif "domine" et/ou que le capitalisme se base sur celui-ci,
dans un même esprit éconologique.
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Au jardin, la diversité des légumes et autres plantes potagères ou "utiles" (entre guillemets, car tout être vivant à son utilité dans
l'écosystème) est incroyable !
Mon Rêve (l'un des plus Importants !) est de cultiver, dans mon petit potager de Bretagne, le plus grand nombre d'entre elles dans le plus
grand respect de cette nature qui nous offre tant et de lui rendre à ma façon en réalisant ce Potager de mes Rêves.