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(encyclopédies secondaires, par catégories et/ou mot(s)-clef(s) ; 120, au 26 Janvier 2021) :
- Plantes comestibles qui se pérennisent dans le Morbihan (depuis le début du réchauffement climatique)
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- Plantes sauvages comestibles (et/ou alimentaires) *
* plantes pouvant pousser (se développer et se multiplier) spontanément
(répertoriées à l'état sauvage)
- Utilisation(s)/Usage(s) alimentaire(s)
- Plantes par étoiles/notes de comestibilité
- Parties comestibles (et/ou alimentaires)
- Familles
- Livres
- Tous les légumes (de Victor Renaud, éditions Ulmer, 2003) /
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- Semences de Kokopelli (de Dominique Guillet, 6ème édition, 2007) /
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- Le Truffaut du Potager (collectif, éditions Larousse, 2010) /
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- Le potager d'un curieux / histoire, culture et usages de 250 plantes comestibles, peu connues ou inconnue (par Auguste Pailleux et Désiré Bois, 3ème édition de 1899) /
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- Sauvages & comestibles / herbes, fleurs et petites salades (de Marie-Claude Paume, éditions EDISUB, 2011) /
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- Le traité Rustica du potager (de Victor Renaud, Rustica, 2ème édition, 2007) /
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- Plantes sauvages comestibles (de S.G. Fleischhauer, J. Guthmann et R. Spiegelberger, éditions Ulmer, 2012) /
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- Herbier gourmand (de Marc Veyrat et François Couplan, éditions Hachette, 1997) /
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- Plantes médicinales - mode d'emploi (de Olivier Escuder, éditions Ulmer, 2007) /
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- L'essentiel des plantes comestibles et/ou alimentaires
- Plantes comestibles pour les animaux (listes non exhaustives)
- Utilisation(s)/Usage(s) medicinale(s)
- Plantes par étoiles/notes au niveau médicinal
Encyclopédie(s) principale(s) :
Plantes comestibles/alimentaires et, dans une moindre mesure, "utiles" ;
sauvages à (perma)cultivées ; annuelles à pérenn(isé)es
(plantes "potagères"*, par noms français courant ou noms latins/botaniques)
* plantes "potagères" au sens (très) large du terme (voir explication détaillée sur la page concernée).
Purgatif
(4 espèces - liste non exhaustive)
F
Frangula alnus ,
Bourdaine


Détails : non comestible et/ou toxique

néant, inconnus ou indéterminés.
L
Linum usitatissimum ,
Lin cultivé


Note : ****
Détails : Fruit (graines grilllées [nourriture/aliment {pseudo-céréale secondaire, substitut d'oeuf} et base boissons/breuvages {tisanes et substitut de café}] ; extrait graines : huile [nourriture/aliment : huile alimentaire {de cuisson}] ; et graines germées) et feuille (feuilles [nourriture/aliment {comme légume}]) comestibles.
Graines, cosses, huile.
Graines broyées sources d'huile alimentaire (l'huile de lin) ; celle-ci est riche en acides gras oméga-3 et a parfois été utilisée comme huile de cuisson. Graines consommées également localement grillées et utilisées pour faire du thé ou comme substitut de café ; elles sont aussi utilisées dans le pain et les céréales et peuvent être mises à germer ; elles peuvent être utilisées comme substitut d'oeuf dans des muffins, des gâteaux et des scones.
Les feuilles sont également consommées comme légume (ex. : potherbe) avec de la crème aigre et du citron.(1*)

(1*)ATTENTION : les graines crues contiennent des cyanures détruits à la cuissonµ{{{27(+x)µ ; certains types contiennent des niveaux élevés d'alcaloïdes toxiquesµ{{{0(+x)µ ; les graines de certaines souches contiennent des glycosides cyanogènes bien que la toxicité soit faible, surtout si la graine est consommée lentement ; elles deviennent plus toxiques si de l'eau est bue en même temps ; les glycosides cyanogènes sont également présents dans d'autres parties de la plante et ont provoqué l'intoxication de bétailµ{{{5(+)µ ; voir lien "pfaf" ("5"), pour plus d'informations, dont contre-indicationsµ{{{(rp*)µ.
Note médicinale : ***
S
Sambucus nigra ,
Sureau noir


Note : ****
Détails : fleur (crues [salades (sans pédoncule)] et/ou aromatisantes [boissons, vinaigre, plats, desserts] ; dont bourgeons [cuits (confits)]), fruit (baies immatures (vertes) : confites (avec parcimonie)1 ; ou mûres et fraiches [crues (avec parcimonie)/cuites (jus/sirop : boissons, gelées, confitures, vinaigre)] ou séchées [crues (brutes) et/ou aromatisantes (condiment)]) comestibles.(1*)
fleurs - crues ou cuites ; fruits - cuits
La limonade de fleurs de sureau est une boisson très appréciée. Le sirop aussi. Les fleurs se cuisent en beignets.
Les boutons conservés dans le vinaigre peuvent accommoder des salades.
Les baies cuites parfument les gâteaux aux pommes et sont consommées en jus, en gelée et en confiture. On en fait aussi du vin. Enfin, elles sont utilisées comme colorant naturel, notamment pour les boissons et aliments.

(1*)les baies vertes immatures (crues ou cuites), de même que les noires mûres (crues), sont toxiques et peuvent parfois causer des diarrhées et nausées ; il est donc fortement recommandé de n'en consommer, ainsi, que de petites quantitésµ{{{1µ. (irrégulièrement/ponctuellement ? (qp*))
Le sureau noir peut être confondu avec le Sureau hièble (Sambucus ebulus) dont les baies peuvent être très toxiquesµ{{{wikiµ.
Note médicinale : ***
Usages médicinaux : Le sureau noir fait partie à la pharmacopée traditionnelle, au moins dès l'Antiquité et y compris pour la médecine ayurvédique d'Inde.
Au Ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien le recommandait contre les catarrhes et les excès de mucus, tout comme le médecin grec Galien au IIe siècle.
Les Amérindiens d'Amérique du Nord lui attribuaient les mêmes propriétés qu'au sureau blanc (Sambucus canadensis, dont la composition est semblable à celle de son cousin européen).
Dans diverses régions du monde, les fleurs du Sambucus nigra, en tisane, étaient utilisées ou le sont encore comme diaphorétique contre les refroidissements et la grippe. Les études de Caroline M, Camille N., Justine T. et Charline N. vont dans ce sens et ajoutent aux fleurs des propriétés antioxydantes aux fleurs, grâce à la présence de monomères d'anthocyane.
En France, une étude ethnobotanique a en 1984 porté sur les usages des plantes dans la vie quotidienne à Bagnes au début du XXe siècle. Le sureau (dont les noms patois de cette région étaient sy?u, sy?, s? ou s?u) était utilisé via ses fruits (en sirop), ses fleurs (en tisane et en inhalation contre le rhume et les refroidissements) ; il était dans cette région considéré comme « bon pour la circulation », et en particulier un mélange de Sureau et de Benoîte était utilisé en compresse pour soulager les varices.
En 1986, la Commission E, un organisme gouvernemental allemand, approuvait l'usage médicinal des fleurs de sureau pour le traitement du rhume. En 1999, l'organisation mondiale de la santé a reconnu les usages traditionnels des fleurs de sureau comme diaphorétique (qui provoque la sudation) et expectorant.
En 1995, un essai clinique à double insu avec placebo, mené dans un kibboutz israélien lors d'une épidémie de grippe, a conclu qu'un extrait de baies de sureau était nettement supérieur au placebo pour soulager les symptômes de la grippe : en deux jours, 93,3 % des sujets traités au sureau voyaient déjà un soulagement significatif de leurs symptômes, tandis qu'il a fallu six jours pour que 91,7 % des personnes sous placebo éprouvent une amélioration similaire.
En 2002, une étude de pharmacovigilance a porté sur 762 femmes enceintes ayant durant leur grossesse pris une préparation renfermant, entre autres plantes, des fleurs de sureau. Aucun effet tératogène ni embryotoxique n'a été observé.
Les fleurs contiennent des anthocyanes, des flavonoïdes, du mucilage, des tanins et une petite quantité d'huile essentielle très aromatique. Les fruits contiennent les mêmes flavonoïdes, des vitamines A, B et C.
A noter que chez l'espèce proche sambucus ebulus (dont les baies sont toxiques), les feuilles fraîches, toxiques car très riches en acide cyanhydrique, ont été utilisées en cataplasmesµ{{{wikiµ.
V
Viola odorata ,
Violette odorante



Note : *****
Détails : fleur1, feuille1 et racine1 comestibles.
feuilles crues (en salades) ou cuites (ex. : comme potherbe).

ATTENTION : peut causer des vomissements. ; possible effet additif avec des laxatifsµ{{{5(+)µ.
Note médicinale : ***