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(encyclopédies secondaires, par catégories et/ou mot(s)-clef(s) ; 120, au 26 Janvier 2021) :
- Plantes comestibles qui se pérennisent dans le Morbihan (depuis le début du réchauffement climatique)
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- Plantes sauvages comestibles (et/ou alimentaires) *
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- L'essentiel des plantes comestibles et/ou alimentaires
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Encyclopédie(s) principale(s) :
Plantes comestibles/alimentaires et, dans une moindre mesure, "utiles" ;
sauvages à (perma)cultivées ; annuelles à pérenn(isé)es
(plantes "potagères"*, par noms français courant ou noms latins/botaniques)
* plantes "potagères" au sens (très) large du terme (voir explication détaillée sur la page concernée).
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360
Dépuratif
(11 espèces - liste non exhaustive)
A
Anthriscus cerefolium ,
Cerfeuil


Note : ***
Détails : Feuille (feuilles [nourriture/aliment : salade ; et/ou assaisonnement : aromate (condiment aromatique)]) et racine comestible.(1*)
Plante consommée localement.

(1*) Toxicité potentielle de la plante entièreµ{{{27(+x)µ, probablement dûe à la présence de furocoumarines (ou furanocoumarines) : agents toxiques photosensibles ; voir toxine et genre Anthriscus, pour plus d'informations. ATTENTION : risques de confusion entre les ombelles et les feuilles de cerfeuil, et celles, parfois très similaires, de certaines ciguës comme la petite ciguë (Aethusa cynapium), la ciguë vireuse (Cicuta virosa) ou encore la grande ciguë (Conium maculatum) ;
leurs tiges sont toutefois suffisamment différentes pour les identifieµ{{{(dp*)µ.
Note médicinale : **
Arctium lappa ,
Bardane
Rusticité (résistance face au froid/gel) : zone 3-7




Note : ****
Détails : Feuille (feuilles cuites [nourriture/aliment : légume {ex. : comme potherbe}]) µ1, fleurµ1, graines et racine (racines cuites [nourriture/aliment : légume]) comestibles.
-racine - crue ou cuite ; les très jeunes racines peuvent être consommées crues, mais les racines plus anciennes sont normalement cuites ; elles peuvent mesurer jusqu'à 120 cm de long et 2,5 cm de large au sommet, mais il est préférable de

des précautions doivent être prises lors de la récolte de des graines, peu importe la quantité, car leurs poils minuscules peuvent être inhalés et ils sont toxiques ; peut provoquer des réactions allergiques ; contre-indiqué pendant la grossesseµ{{{5(+)µ.
Note médicinale : *****
Usages médicinaux : La bardane est l'une des herbes les plus détoxifiantes de la phytothérapie chinoise et occidentale [254]. La racine séchée de plantes âgées d'un an est l'herbe officielle, mais les feuilles et les fruits peuvent également être utilisés [4]. Il est utilisé pour traiter les affections causées par une «surcharge» de toxines, telles que la gorge et d'autres infections, les furoncles, les éruptions cutanées et d'autres problèmes de peau [254]. On pense que la racine est particulièrement efficace pour aider à éliminer les métaux lourds du corps [254]. La plante fait également partie d'une formule nord-américaine appelée essiac qui est un traitement populaire contre le cancer. Son efficacité n'a jamais été prouvée ou réfutée de manière fiable, car aucune étude contrôlée n'a été réalisée. Les autres herbes incluses dans la formule sont Rumex acetosella, Ulmus rubra et Rheum palmatum [254]. La plante est antibactérienne, antifongique, carminative [9, 21, 147, 165, 176]. Il a des propriétés apaisantes et mucilagineuses et est considéré comme l'un des remèdes les plus sûrs pour de nombreux types de maladies de la peau, brûlures, ecchymoses, etc. [4, 244]. Il est utilisé dans le traitement de l'herpès, de l'eczéma, de l'acné, de l'impétigo, de la teigne, des furoncles, des piqûres, etc. [244]. La plante peut être prise en interne sous forme d'infusion ou utilisée en externe comme lavage [244]. À utiliser avec prudence [165]. Les racines des plantes âgées d'un an sont récoltées au milieu de l'été et séchées. Ils sont altératifs, apéritifs, purificateurs de sang, cholagogue, dépuratifs, diaphorétiques, diurétiques et stomacaux [218, 222]. La graine est altérative, antiphlogistique, dépurative, diaphorétique et diurétique [218]. Des recherches récentes ont montré que les extraits de graines abaissent la glycémie [238]. La graine est récoltée en été et séchée pour une utilisation ultérieure [254]. La graine broyée est cataplasée sur des contusions [222]. Les feuilles sont cataplasées sur les brûlures,
B
Betula pendula ,
Bouleau verruqueux
Rusticité (résistance face au froid/gel) : {{{-15


Note : ***
Détails : Tronc (cambium (seconde ecorce) {frais ou séché} {cru ou cuit [nourriture/aliment, feuille (jeunes feuilles [base boissons/breuvages : tisanes (infusion) {substitut/succédané de thé} ; nourriture/aliment : fraîches {en salade, en légume (ex. : comme potherbe) ou sur du fromage ou du pain} ou séchées et moulues {pour allonger la farine} ; et/ou assaisonnement : aromate (condiment aromatique)]) et fleur (chatons [nourriture/aliment : réduits en poudre {pour allonger la farine} ou cuit {pour préparer des chutneys}]) comestibles.
Ecorce consommée broyée au Kamtchatka.

ATTENTION : il est fortement recommandé de prélever uniquement le cambium sur les parties tombées à terre, car arracher l'écorce directement sur un bouleau peut entrainer/causer/engendrer/provoquer la mort de celui-ciµ{{{~~1µ.
Note médicinale : ***
C
Centaurea cyanus ,
Bleuet des champs
Rusticité (résistance face au froid/gel) : zone 5-10

Note : **
Détails : fleur (têtes fraîches ou séchées ; décoratives et/ou aromatisantes) comestibles.(1µ*)

néant, inconnus ou indéterminés.
Note médicinale : **
F
Fumaria officinalis ,
Fumeterre officinale


Note : *
Détails : Feuille (feuilles, tiges et pousses [assaisonnement {aromate} : fraîches ou séchées]) et fleur (fleurs [assaisonnement {aromate} : fraîches ou séchées]) comestibles.
La plante (herbe fraîche ou séchée), y compris les fleurs, est ajoutée aux laits aigres (lait végétaux fermentés) pour lui donner un arôme : quelques morceaux sont ajoutés à chaque litre de liquide puis, une fois que le lait a épaissi aigre, la plante est enlevée ; elle donne un goût acidulé, agit comme un conservateur et empêche le goût rance qui peut accompagner le lait aigri.
Les feuilles peuvent être utilisées fraîches ou séchées. Agent de caillage/coagulation / caille-lait ? (qp*)

néant, inconnus ou indéterminés.
Note médicinale : ***
L
Lamium album ,
Ortie blanche




Note : **
Détails : Feuille (dont pointes ; crues1/cuites1 et/ou aromatisantes (dont tisanes)1, fleur1 (décoratives1 et/ou aromatisantes1)µ, racine (jeunes et/ou tendres ; crues1 ou cuites1) et graines (germes1) comestibles.
Feuilles, fleurs - thé, nectar. Feuilles et fleurs consommées crues ou cuites localement. Les jeunes feuilles sont consommées comme collation ; elles sont également utilisées dans la soupe.
Les fleurs sont utilisées pour faire une tisane.

néant, inconnus ou indéterminés.
Note médicinale : ***
P
Plantago major ,
Plantain officinal
Rusticité (résistance face au froid/gel) : -20/-23°C




Note : **
Détails : -Jeunes feuilles (riches en mucilages) en salade ; plus âgées elles peuvent être consommées cuites comme potherbe (en soupe ou accompagnement). On peut aussi les faire lactofermenter et concocter une choucroute originale.
-Jeunes inflorescences crues (en salade) ou blanchies. Leur saveur rappelle celle du champignon.
-Graines (riches en vitamine B).
Graines ; feuilles crues ou cuites (ex. : comme potherbe) ; racines
Feuille (jeunes et/ou tendres de préférence , graines (aromatisantes (blé tendre) ; dont extrait (huile)) et racine (cuites) comestibles.
Les feuilles jeunes riches en mucilages se mangent en salade. Plus âgées elles peuvent être consommées cuites comme potherbe (en soupe ou accompagnement). On peut aussi les faire lactofermenter et concocter une choucroute originale.
Les jeunes inflorescences se mangent crues en salade ou blanchies.
Graines riches en vitamine B.

néant, inconnus ou indéterminés.
Note médicinale : ***
Usages médicinaux : Propriétés : dépuratif, diurétique, hémostatique, vulnéraire, antiallergique, anti-inflammatoire respiratoire.
Applications : infusion, cataplasme, jus, teinture, eau distillée.
Les graines sont laxatives par effet mécanique dû au mucilage qu'elles contiennent.
Les feuilles fraîches écrasées sont utilisées comme cicatrisant et en massage sur les piqûres de moustiques et d'orties. Depuis l'Antiquité, elles sont considérées comme hémostatique à action rapide sur les blessures. Elles étaient également utilisées comme collyre sous forme d'eau distillée. Leur teinture est toujours utilisée dans les odontalgies.
Les racines du plantain, broyées, servaient pour préparer des cataplasmes anti-infectieux et pour leurs propriétés antiallergiques et anti-inflammatoires sur les voies respiratoires et les maladies de peau.
Au début du XXe siècle, l'abbé Johann Künzle (de), herboriste populaire suisse, écrit que « le plantain est utilisé, quelle que soit l'espèce, avec la racine, la plante avec les feuilles, la fleur et les graines. Il purifie comme aucune autre plante ne peut le faire le sang, les poumons et l'estomac et est indiqué pour cette raison aux personnes anémiques ou dont le sang est de mauvaise qualité, dont les poumons et les reins sont faibles, qui sont de pâleur maladive, qui ont des exanthèmes, des dartres ou qui toussotent, qui sont enroués, et restent maigres comme des clous même si on les gave comme des oies »µ{{{wikiµ.
R
Rubus fruticosus ,
Mûre : sauvage et cultivée



Note : *****
Détails : Feuille (jeunes et/ou tendres/molles : fraîches (crues) ou séchées (tisanes) ; matures : tisanes, fruit (mûres) et fleur comestibles.
Les bourgeons (à la saveur fruitée et tanisée) et les pétales de fleurs sont comestibles crus (ajoutées aux salades de légumes ou de fruits pour les décorer), de même que les jeunes pousses de l'année, appelées turions, qui ont une saveur de noisette ou noix de coco, avec une note de framboise. Les feuilles et les tiges plus âgées deviennent plus riches en tanins et plus astringentes. On peut ainsi les faire cuire à plusieurs eaux pour les cuisiner ou les faire sécher et fermenter pour en faire une infusion au goût de framboise ou de thé noir. Dans l'Orléanais, on prépare un vin de pousses de ronce.
Leurs fruits, les mûres ou mûrons, très riches en différentes formes de vitamine B (sauf B12) et vitamine C (36 mg/100 g), sont consommés crus, seuls ou dans des salades de fruits, ou cuits en tartes, sirops, sorbets, gelées et confitures. Ils se congèlent bien. Leur fermentation donne une boisson alcoolisée, la crème de mûre, à la base de variante de kir, un vin de mûre et du vinaigre ou des liqueurs aromatisées à la mûre.
Les fruits de toutes les autres espèces sont eux aussi comestibles. Leur composition varie dans de fortes proportions. « Elles contiennent en moyenne 85% d'eau, 4 à 7% de sucre (dextrose et lévulose, des traces de saccharose), un peu d'acides succinique, malique, oxalique, citrique, salicylique, un peu d'inosite, de la gomme, de la pectine? Les noyaux ou pépins donnent environ 13 % d'huile grasse composée surtout d'oléine et de linoléine ».

La cueillette des mûres est déconseillée près des bords de route ou des zones de culture conventionnelle, car elles sont susceptibles d'être contaminées par des pesticides ou par des métaux lourds (mercure, cadmium, plomb des échappements de moteur, source de pollution repérées dès les années 1970).
Une croyance populaire au Royaume-Uni veut qu'après la fête des Archanges (29 septembre) ou une date ultérieure selon les régions, ces fruits ne soient pas cueillis, le diable ayant craché dessus, ce qui les rend inconsommables. Cette superstition fait probablement référence à la pourriture grise des fruits (Botrytis cinerea) qui se développe par temps pluvieux durable en arrière-saison.
µ{{{wikiµ.
Note médicinale : ***
Usages médicinaux : La ronce est une plante médicinale « très appréciée dans l'Antiquité pour son action astringente, antidiarrhéique et antihémorragique » : Pline l'Ancien la vante pour ses vertus anti-inflammatoires de l'intestin et de la bouche, décrit un sirop à base de mûre de ronce (le panchrestos, littéralement « bon à tous maux »).
Ses vertus sont également reconnues au Moyen Âge comme les mentionne l'école de médecine de Salerne, Hildegarde de Bingen au XIIe siècle qui la préconise contre les hémorragies du fondement. Dans l'esprit de la pensée magique médiévale reposant sur la théorie des signatures (plaies sur la peau analogues à la piqûre des aiguillons), la ronce est réputée retirer les affections de peau en rampant sous ses arceaux et être le meilleur antidote des morsures de serpents. Dans l'occident médiéval, elle a également une action ambivalente : les mûres sont accusées « de nuire à la santé, d'engendrer des maux de tête et de la fièvre », et cette mauvaise réputation se rencontre encore aujourd'hui dans son surnom de « ronce de renard », cet animal qui « cueille » les fruits et les souille facilement de ses déjections.
Les botanistes du XVIe siècle (Fuchs, Dodoens) reconnaissent également ses vertus médicinales. Elle est dite à bon droit, au même titre que les roses et les épervières, « la croix des botanistes », les anciens voyant en elle une panacée pour guérir presque toutes les maladies.
Grâce à leur richesse en tanins astringents, les feuilles séchées et les jeunes pousses fermentées sont utilisées en gargarismes détersifs, en tisanes, pour soigner les angines. Elles apportent également de la vitamine Cµ{{{wikiµ.
S
Sambucus nigra ,
Sureau noir


Note : ****
Détails : fleur (crues [salades (sans pédoncule)] et/ou aromatisantes [boissons, vinaigre, plats, desserts] ; dont bourgeons [cuits (confits)]), fruit (baies immatures (vertes) : confites (avec parcimonie)1 ; ou mûres et fraiches [crues (avec parcimonie)/cuites (jus/sirop : boissons, gelées, confitures, vinaigre)] ou séchées [crues (brutes) et/ou aromatisantes (condiment)]) comestibles.(1*)
fleurs - crues ou cuites ; fruits - cuits
La limonade de fleurs de sureau est une boisson très appréciée. Le sirop aussi. Les fleurs se cuisent en beignets.
Les boutons conservés dans le vinaigre peuvent accommoder des salades.
Les baies cuites parfument les gâteaux aux pommes et sont consommées en jus, en gelée et en confiture. On en fait aussi du vin. Enfin, elles sont utilisées comme colorant naturel, notamment pour les boissons et aliments.

(1*)les baies vertes immatures (crues ou cuites), de même que les noires mûres (crues), sont toxiques et peuvent parfois causer des diarrhées et nausées ; il est donc fortement recommandé de n'en consommer, ainsi, que de petites quantitésµ{{{1µ. (irrégulièrement/ponctuellement ? (qp*))
Le sureau noir peut être confondu avec le Sureau hièble (Sambucus ebulus) dont les baies peuvent être très toxiquesµ{{{wikiµ.
Note médicinale : ***
Usages médicinaux : Le sureau noir fait partie à la pharmacopée traditionnelle, au moins dès l'Antiquité et y compris pour la médecine ayurvédique d'Inde.
Au Ier siècle de notre ère, Pline l'Ancien le recommandait contre les catarrhes et les excès de mucus, tout comme le médecin grec Galien au IIe siècle.
Les Amérindiens d'Amérique du Nord lui attribuaient les mêmes propriétés qu'au sureau blanc (Sambucus canadensis, dont la composition est semblable à celle de son cousin européen).
Dans diverses régions du monde, les fleurs du Sambucus nigra, en tisane, étaient utilisées ou le sont encore comme diaphorétique contre les refroidissements et la grippe. Les études de Caroline M, Camille N., Justine T. et Charline N. vont dans ce sens et ajoutent aux fleurs des propriétés antioxydantes aux fleurs, grâce à la présence de monomères d'anthocyane.
En France, une étude ethnobotanique a en 1984 porté sur les usages des plantes dans la vie quotidienne à Bagnes au début du XXe siècle. Le sureau (dont les noms patois de cette région étaient sy?u, sy?, s? ou s?u) était utilisé via ses fruits (en sirop), ses fleurs (en tisane et en inhalation contre le rhume et les refroidissements) ; il était dans cette région considéré comme « bon pour la circulation », et en particulier un mélange de Sureau et de Benoîte était utilisé en compresse pour soulager les varices.
En 1986, la Commission E, un organisme gouvernemental allemand, approuvait l'usage médicinal des fleurs de sureau pour le traitement du rhume. En 1999, l'organisation mondiale de la santé a reconnu les usages traditionnels des fleurs de sureau comme diaphorétique (qui provoque la sudation) et expectorant.
En 1995, un essai clinique à double insu avec placebo, mené dans un kibboutz israélien lors d'une épidémie de grippe, a conclu qu'un extrait de baies de sureau était nettement supérieur au placebo pour soulager les symptômes de la grippe : en deux jours, 93,3 % des sujets traités au sureau voyaient déjà un soulagement significatif de leurs symptômes, tandis qu'il a fallu six jours pour que 91,7 % des personnes sous placebo éprouvent une amélioration similaire.
En 2002, une étude de pharmacovigilance a porté sur 762 femmes enceintes ayant durant leur grossesse pris une préparation renfermant, entre autres plantes, des fleurs de sureau. Aucun effet tératogène ni embryotoxique n'a été observé.
Les fleurs contiennent des anthocyanes, des flavonoïdes, du mucilage, des tanins et une petite quantité d'huile essentielle très aromatique. Les fruits contiennent les mêmes flavonoïdes, des vitamines A, B et C.
A noter que chez l'espèce proche sambucus ebulus (dont les baies sont toxiques), les feuilles fraîches, toxiques car très riches en acide cyanhydrique, ont été utilisées en cataplasmesµ{{{wikiµ.
T
Taraxacum officinale ,
Pissenlit



Note : ****
Détails : Feuille (jeunes (dont blanchies (en culture et/ou cuisson)), fleur (dont bourgeons, ligules (pétales) et tiges) et racine (fraîches (crues ou cuites) ou séchées (torréfiées : café)) comestibles.(*)
feuilles crues ou cuites (ex. : comme potherbe, brède (brèdes l'astron)).
Les jeunes pousses se consomment en salades. Elles se récoltent avant la floraison. Les meilleures poussent sur les sols sablonneux. C?est l'ingrédient principal de la salade au lard ardennaise.
Les racines se mangent crues, bouillies ou revenues à la poêle pour en faire diminuer l'amertume. On en prépare un café de pissenlit après torréfaction. Elles se récoltent pendant le repos végétatif de la plante.
Les boutons floraux se conservent dans du vinaigre ou du sel. Ils se consomment comme les câpres. Ils peuvent également être poêlés.
Les capitules servent à préparer un sirop, un vin ou encore une confiture. On n'utilise que les parties jaunes sans les bractées ni les tiges. On en tire également le « vin de pissenlit ».

(1*)ATTENTION : en situation marécageuse (bord de russeau, prairie humide,etc..) et à proximité de bovins et, plus particulièrement, d'ovins, la plante est susceptible de porter la fasciolose (fasciolase ou distomatose hépatique), une maladie parasitaire provoquée par un ver plat, appelé couramment douve ou distome, dont le plus courant est la douve du foie
Comme le cresson, elle ne doit donc pas être consommée crue en cas de risque dû à la proximité de pâturages.
Le lait de pissenlit aurait provoqué la mort de deux enfants à l'été 1927µ{{{~~Wiki(dp*)µ.
Note médicinale : ***
V
Viola tricolor ,
Pensée sauvage



Note : **
Détails : fleur1 (jeunes ; décoratives1 et/ou aromatisantes (crues/cuites)1)µ, feuille (jeunes, dont pousses ; aromatisantes (crues/cuites)1 ; dont jus1) et racine (torréfiées ; café1) comestibles.
Les feuilles et fleurs peuvent être utilisées comme décoration, par exemple pour agrémenter une salade ou égayer un dessert.
Les racines torréfiées ont été utilisées pour produire un substitut de café.

néant, inconnus ou indéterminés.
Note médicinale : ***